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24 Films par seconde
28 novembre 2010

Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 1

harry_potter


Harry’s chasing the dragoon

 

Le revoilà, aussi attendu qu’un nouvel épisode de Star Wars par d’obscures geeks aux teints pales réfugiés dans une cave, qu’un nouveau produit Apple par des consommateurs en manque, qu’un messie par les croyants, qu’un Lionel Messi par les footeux et qu’un Lionel Jospin par les socialistes : Harry Potter est de retour. Pourtant l’innocent sorcier au cœur pur aurait surement connu un succès moins fulgurant et populaire si les gens avaient eu vent de sa vraie nature et si les parents, trop contents de voir leurs enfants se saisir d’un livre de leur propre chef, ne s’étaient pas attelés à lire entre les lignes. Oui, car Harry Potter, le brave orphelin affrontant sans peur son destin n’est en fait qu’un banal dealer. Vous en doutez ? Pourtant les indices abondent dans les récits de ses aventures. Comment en effet ignorer la vraie nature d’un adolescent étudiant dans une école dirigée par un vieux rasta, trop épuisé et défoncé pour faire ses dreads ? Ecole, abritant par ailleurs en son sein quatre gangs sans foi ni loi, présentés aux yeux du public naïf comme d’innocentes fraternités d’élèves, alors que les couleurs criardes et ridicules qu’ils arborent fièrement ne peuvent et le langage incompréhensible pour les non-initiés qu’ils emploient à longueur de temps en aucun cas laisser planer le doute sur leur véritable nature (On peut d’ailleurs déduire, en se basant sur l’étrange zigzag runique scarifié sur son front, qu’Harry fait partie intégrante des Hell’s Angels). Ecole dans laquelle les élèves passent leur temps à fabriquer des « potions » à partir d’ « herbes magiques », potions leur donnant d’étranges hallucinations peignant le monde de milliers de couleurs et le peuplant de créatures mystiques et fantastiques. Et que font-ils lorsqu’ils n’étudient pas ? Ils volent sur des balais, non ils ne volent pas : ils « planent ».  Et ce n’est pas ce dernier épisode, mettant en scène l’affrontement entre Harry et son plus grand rival, un baron de la drogue au visage déteint par la prise excessive de cachets et dont le nez, ravagé par la cocaïne, a du se faire amputé avant que la gangrène ne le prenne à la tête, qui irait contredire cette analyse. Non franchement, les parents feraient mieux d’empêcher leurs enfants et adolescents de se diriger vers se film avocat de la dépravation et des drogues dures pour les rediriger vers de grands classiques innocents et éducatifs tels que Scarface, film sponsorisé par Mercurochrome, apprenant à faire face aux coupures, éraflures, brulures, échardes et autres bobo de la vie quotidienne, ou bien encore Le Parrain, grande saga familiale idéale pour redonner des valeurs à une jeunesse égarée.

 

Ah autrement pour en revenir à Harry Potter, sachez que ce dernier épisode a été divisé en deux films, cependant inutile d’aller voir le deuxième : de toute façon il meurt à la fin.

 

 

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